vendredi 21 mars 2008

Akakor, un nouveau projet

Il y a de cela quelques semaines, Anthony Cocain avec qui je corresponds depuis pas mal de temps sur le net, m'a parlé de son envie de se lancer dans un nouveau projet de BD d'aventures. Ce qu'il voulait, c'était un héros un peu à la Indiana Jones qui parcourrait le monde à la recherche de trésors ou cités oubliées ou mythiques. Premier stade : je me lançais dans une recherche documentaire. Anthony m'avait bien stipulé que ce qu'il voulait, c'était mettre en avant sa capacité à dessiner la nature, les forêts vierges ou les fonds marins. Au détour du net (quelle merveilleuse invention, n'est ce pas ?), je suis tombé sur le site de Thierry Jamin dans lequel il répertorie plusieurs légendes sur des cités oubliées en Amérique du Sud et plus particulièrement celle de la cité d'Akakor. Fort de cette légende (?) comme inspiration, j'ai commencé à écrire un scénario mettant en scène une jeune et belle chasseuse de trésors (un peu dans le style de Tomb Raider mais en moins « tueuse » quand même). Le père de cette jeune femme, décédé depuis plusieurs années alors que l'aventure commence, était obsédé par cette cité. Sa fille reprend donc le flambeau et se lance sur une piste qui va l'amener au plus profond de la forêt amazonienne. Seulement voilà, elle n'est pas la seule à chercher cette cité sensée abriter une rivière de diamants et peut-être un trésor beaucoup plus important encore. Elle va être aidée par un malfrat parisien rencontré au début de l'aventure. L'essentiel des dialogues entre ces deux protagonistes principaux est d'ailleurs axé sur l'antagonisme qui existe entre eux, un peu comme dans des films tels que « A la poursuite du diamant vert » ou encore les trois volets de Indiana Jones.

Anthony s'est également mis au travail et vient de me faire parvenir les premières études de personnages. Vous pourrez suivre sur son blog ou le mien la progression de ce projet qui, je l'espère, devrait nous amener vers ce Graal tant espéré : une publication ! ;)

vendredi 14 mars 2008

Le droit de mourir dans la dignité

Me faisant l'écho d'une note parue sur le blog d'Anne-Sophie, je vous invite, si vous êtes comme moi et pratiquement 80% des français, favorable à l'idée d'une loi d'accompagnement vers la mort dans la dignité, à aller signer la pétition que l'ADMD a mis en ligne sur son site.

dimanche 9 mars 2008

Nouveau projet - Un pays de rêves

Pas de complexes. A l'instar de Benjamin Leduc qui m'a dit qu'il le faisait de plus en plus, je vais envoyer quelques scénarios sans dessinateurs aux éditeurs.
En préparation donc, "Un pays de rêves", un one shot, dont je vous livre ici la note d'intention. N'hésitez pas à me dire ce que vous pouvez en penser et si cela vous semble compréhensible. La note d'intention est un exercice difficile dans lequel je n'excelle pas vraiment.

En résumé :

Elikia et Kodjo sont deux jeunes hommes rescapés du génocide rwandais. Etablis depuis peu à Pointe Noire, au Congo, Elikia travaille comme apprenti chez un maître tailleur de quartier tandis que Kodjo vit de petits expédients. Tous deux partagent le même rêve : partir, quitter l’Afrique qui leur rappelle trop de mauvais souvenirs, émigrer en France.

Un soir, ils s’embarquent clandestinement à bord d’un cargo pour une traversée périlleuse avec, en ligne de mire, ce pays de rêves. Mais la frontière est parfois mince entre le plus beau des rêves et le plus sombre des cauchemars…

Les intentions de l’auteur :

A travers l’histoire d’Elikia et de Kodjo, ce projet (one shot) tente modestement de comprendre comment et pourquoi nombres de jeunes africains n’hésitent pas à risquer leur vie afin d’atteindre l’Eldorado français. Ce pays légendaire où, dit-on, on vous donne de l’argent sans que vous n’ayez rien à faire, où la réussite sourit aux audacieux, est apte à susciter l’envie de gens qui n’ont souvent rien à perdre. Et aucun danger n’est assez insurmontable pour ceux-ci. Mais au-delà de ces rêves se cache une réalité beaucoup moins idyllique et c’est ce que vont découvrir à leurs dépens les héros de cette histoire.

Afin d’illustrer les rêves de tous ces immigrants, l’essentiel de l’action se passera justement dans un rêve. Celui que fait Elikia alors qu’il est toujours à bord du cargo qui doit le faire passer en France. Un de ces rêves qui nous semblent si réels qu’ils nous laissent, au réveil, déroutés. Mais un rêve tout de même, avec ses incohérences et sa part de fantasmes. Le dessinateur aura d’ailleurs la tache de faire transparaître l’idée de ce rêve à travers des incohérences visuelles (par exemple, au niveau de l’architecture de certains monuments ou bâtiments parisiens) tandis que le scénariste s’attèlera à ignorer certains aspects bien réels de la société française, notamment celle qui a trait aux problèmes d’immigration.

Bien que rêvée, l’aventure d’Elikia intègre une part de réalité, fruit de ce qu’il a pu entendre sur la France. C’est un jeune homme qui a les pieds sur terre et sait d’expérience que la vie n’est pas toujours exempte de problèmes. Notamment quand on a pour compagnon un Kodjo. Entre nos deux héros existent des liens indéfectibles qui transcendent ceux de la famille ; ils ont affronté certaines choses que peu de personnes auraient supportées et c’est grâce à la solidarité qui les unit qu’ils ont pu s’en sortir. Pourtant, leur antagonisme est on ne peut plus, frappant : autant Elikia compte sur son honnêteté et son travail pour réussir, autant Kodjo aime l’argent facile et ne recule devant aucune bassesse pour l’obtenir. En cela, ils constituent d’une façon un peu caricaturale, deux des aspects de l’immigration en France ; du moins telle que nous pouvons la percevoir…

Au final, lorsqu’Elikia émergera de son rêve, il sera alors temps de se rendre compte que la réalité peut être cruelle et ne laisser aucune chance à une aventure, fut-elle malgré tout des plus plausibles...

Moment de détente...

Un ami m'a montré hier soir le site d'un certain Rémi. De petites vidéos sur lesquelles on peut le voir investir des concours, des évènements sportifs, des émissions de TV, etc. ... Avec comme seul leitmotiv : C'est en faisant n'importe quoi que l'on devient n'importe qui. Si le cœur vous en dit, n'hésitez pas à aller y faire un petit tour, c'est par ici. Une bonne tranche de rigolade en perspective... :)

vendredi 7 mars 2008

Convaincre...

Outre la "touche" qui devrait se concrétiser par un rendez-vous début avril dans les locaux de la maison d'édition concernée (je garde son nom pour Stephan, Philippe et moi pour l'instant) ; nous avons eu un autre retour. Celui-ci n'était pas aussi positif que je l'aurais espéré. Certaines remarques portant sur mon scénario qui, bien qu'il plaise, n'est pas jugé assez "creusé" ; d'autres sur certaines planches et les scanns jugés de mauvaises qualités.
Afin d'aller dans le sens de cet éditeur, j'ai sollicité la bienveillante collaboration de mes deux complices. Stephan a donc scanné de nouveau ses planches et a réalisé en un temps record un crayonné assez poussé et, je trouve, de bonne facture, de la planche 4. Quant à Philippe, il devrait être en train de finaliser la planche 3 en couleurs.
Nous avons également à déplorer une nouvelle réponse négative : Akiléos. Lettre type comme il se doit... ;)

mercredi 5 mars 2008

Au travail !

Ma fébrilité actuelle due en grande partie (en grande partie seulement car de toute façon, je suis un angoissé de nature) à l'attente des réponses pour l'Alternative, ne doit pas me faire oublier que j'ai d'autres projets sur le feu. Notamment La Sauvegarde avec au dessin Manu Wattez. Après une période vache maigre en terme de productivité, Manu m'a renvoyé quelques éléments que je vous montre ici. Nous sommes convenus de présenter le projet avant mon départ pour les tropiques. J'espère clôturer le dossier fin mai/Début juin au plus tard.


Essai de couverture...

Etudes sur la planche 10
Etudes sur la planche 10
Comme d'habitude, n'hésitez pas à y aller de vos commentaires. ;)

mardi 4 mars 2008

Vocation précoce ?

Voici un petit dessin réalisé par ma fille de six ans, Herenui (prénom tahitien, elle est née à Papeete). Si je ne suis pas fan de ses influences, je ne suis pas peu fier de sa maîtrise graphique... Alors, peut-être que d'ici quelques années, ma pitchoune enverra ses premiers projets en tant que dessinatrice de BD. Qui sait ?!!! ;)

dimanche 2 mars 2008

Couverture alternative

Bon, les dossiers ont été envoyés à la plupart des éditeurs existants dans ce bas monde, tout du moins ceux qui pourraient être potentiellement intéressés. Un seul retour pour l'instant, Clair de Lune, qui refuse le projet pour la raison qu'il ne correspond pas à sa ligne éditoriale. J'abonde assez dans cette remarque même si je dois dire que j'espérais une réponse plus... personnelle. Entre ceux qui ne répondent jamais et ceux qui se contentent de ces lettres types... M'enfin, j'espère que d'autres retours seront plus positifs ou tout du moins circonstanciés. En attendant, Philippe se propose d'avancer sur les planches et a ébauché la couverture alternative que je lui avais demandé.
Si vous avez le temps, croisez les doigts pour nous... ;)

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